jeudi 31 août 2017

Mercredi : Parenas pfotenhilfe

Il est midi lorsque nous quittons la FBM, direction le refuge de Parenas Photenhilfe.
Il nous tarde de prendre des nouvelles des blessés pour lesquels nous avions sollicité votre aide.

Rappelez-vous, le 30 avril dernier, Carmen nous contacte car une galga vient d'arriver au refuge, elle aurait été renversée par une voiture ... Il s'agit d'Allemania. Immédiatement Carmen l' accompagne à la clinique vétérinaire.  Après examen, il s'avère qu'Allemania doit être opérée. Pose de matériel dans la patte, revalidation, aujourd'hui Allemania court "comme une gazelle" ;)

Allemania le 30 avri



Aujourd'hui Allemania court comme une gazelle


Il y a aussi Quiero ...
Quiero, c'est plus récent; c'est le 1er août dernier que son galguero le cède au refuge. Le galgo à la patte cassée (certainement lors d'un entrainement) et son galguero ne peut payer les frais vétérinaires. Un diagnostic est posé, il faut opérer Quiero. En même temps que le diagnostic, le devis "tombe" : l'opération coûtera 1500 euros.  Une nouvelle fois, nous sommes sollicités ...

Arrivée de Quiero à la clinique vétérinaire



Quiero se prépare pour son évaluation de demain



Encore merci à vous de nous avoir aidé à les aider !

Il est 20 heures ... nous allons à la rencontre de galgueros ....
Les entrainements en vue de la reprise de la chasse ont recommencés. Avec certains d'entre eux, nous dialoguons; avec d'autres, nous savons que c'est peine perdue.
les galgos attachés à l'arrière de la moto
















Effectivement, lorsque le galguero attache sous nos yeux ses galgos à la moto pour les faire courir, nous comprenons qu'aucune discussion ne sera possible.
Dialogue avec certains galgueros





 Tandis qu'avec d'autres nous parlons, instaurons un climat de confiance : ils promettent de cèder leurs chiens au refuge plutôt que de les abandonner.
C'est ainsi que s'achève notre journée. A demain !






mercredi 30 août 2017

Mardi 29 août, à la FBM

C'est sous la pluie que nous avons débuté ce mardi ...  Comme toutes les premières journées passées au refuge,  une visite auprès de tous les galgos et podencos s'impose.

14 heures, une première liste est prête, la liste de celles et ceux que vous retrouverez sur notre site à la rubrique des chiens à l'adoption.


Mais la pluie se joue de nous, à peine commençons-nous une nouvelle évaluation qu'elle se remet à tomber et que contraints nous devons quitter le patio pour aller nous abriter. A18 heures,  nous bouclons enfin les évaluations de la journée.


 Mulan, Elia, Claro et Caddie (retrouvée quelques heures plus tôt, alors qu'elle avait été abandonnée aux abords d'une station service) ont été "nos stars" l'espace d'un moment !

Voici les premières photos ...



MULAN

ELIA

CADDIE


CLARO


lundi 28 août 2017

En mission pour GRB

Patricia et Julien se sont envolés pour l'Espagne. Ils commenceront leur mission par FBM puis se rendront à  Parenas.
Découverte totale pour Julien, nous attendons impatiemment son ressenti. Au programme de Patricia:  nouvelles évaluations, préparation des adoptés, organisation du transport, prise de nouvelles de nos protégés + tous ce qui vient s'ajouter en cours de séjour. Ils ont du "pain sur la planche ".Tout le team resté en Belgique  leur souhaite bon travail 😉 et les remercie d'avance.
Nous vous tiendrons informés par le biais de notre blog et via Fb également.

dimanche 27 août 2017

Venez nous retrouver...

Nous sommes à Franière ce dimanche, venez nous retrouver pour cette première édition !
Départ de la balade à 14h30
 


samedi 26 août 2017

vendredi 25 août 2017

Comment vivre avec un chien aveugle ?



Pour un humain, perdre la vue est un gros handicap ; qu’en est –il pour votre chien ?

Heureusement, dans son monde à lui, il n’existe pas de mépris pour un individu handicapé. S’il est né comme ça, il n’est pas averti qu’il possède un handicap. Supposons en revanche que la cécité soit apparue plus tard, voire en vieillissant, l’adaptation est plus compliquée car votre chien perd un moyen de communication non négligeable.

  • Que perd t-il en réalité? Et comment adapter son mode de vie ?

Un chien qui devient aveugle perd ses repères spatiaux mais aussi en partie la capacité à
communiquer avec ses congénères : observation des postures, mimiques faciales…etc
L’important est donc de garder ses repères qui lui restent c’est à dire l’odorat principalement.
Votre chien va se diriger en fonction des éléments qu’il aura mémorisés, ce n’est donc pas le moment de changer son lieu de couchage de place ni de réorganiser la maison. Si le processus de cécité est décelé tôt et évolue lentement, vous pouvez lui apprendre à se retrouver avec des parfums spécifiques : une goutte d’huile essentielle de lavande près de son couchage, une goutte d’huile essentielle de vanille près de la porte, une goutte d’huile essentielle de thym dans le coin des gamelles…

Parlez-lui plus qu’avant, ou plus fort qu’avant. Cela permettra de garder une relation de contact, surtout pour un animal vieillissant.
 Et bien sûr consultez votre vétérinaire pour juger de la pertinence d’un traitement adapté pour les yeux du vieux chien.

jeudi 24 août 2017

Un abandon est une trahison faite au galgo que l’on a choisi d’ accueillir...

Le team se prépare à l'emmener au Pays-Bas
Tout commence par un mail dans lequel on informe FGR que l’on veut abandonner son galgo.
Oh bien sûr on tente de se « justifier » .... comme si nous pouvions entendre ces soi-disant « bonnes raisons » .
Alors comme on coupe court à la communication téléphonique, on est les mauvais ...on ne veut pas comprendre... on tergiverse sur les termes...comment signer une « convention d’abandon » ?, mais je ne l’abandonne pas, je veux que vous lui trouviez une autre bonne famille ; vous savez on a tout fait pour lui! sic.

Puis arrive un deuxième mail : « a-t-on enfin trouver une famille ? »  Ben non, FGR ne travaille pas avec des familles d’accueil alors...c’est plus long pour trouver une solution !
Le proverbe dit : « qui veut se défaire de son chien, l’accuse d’avoir la rage »...le proverbe  a raison !
On l’accuse de tout : il démoli les fauteuils, il fugue, il fait pipi, et bien sûr cette fois il a mordu !

Puis on passe au stade des menaces  : « si vous ne venez pas, mon mari, le porte chez le vétérinaire et on va l’euthanasier » !
Bref, on oblige l’association à prendre des mesures dans la précipitation, tout ce que nous détestons car cela se fait toujours au détriment du galgo.

Puis quand l’équipe se rend sur place pour le récupérer...on prétend ne pas avoir reçu l’information ni l’envoi par mail, ni le sms...et on interdit aux représentants l’accès à la maison...ils attendent sur le pas de la porte.
Et là encore on tente de se justifier ...c’est rapide, c’est précipité, on n’était pas au courant...

Visite vétérinaire complète, vaccins compris !
Le galgo en sécurité auprès de notre team, on regarde de plus près les documents et on s’aperçoit qu’il n’a jamais eu, depuis son arrivée, il y a plus de 3 ans, ses rappels de vaccins !
Bien sûr, on a tout fait pour lui.
Direction le cabinet vétérinaire, pour le remettre en ordre ... à charge de FGR

Puis, comme il a fallu trouver une solution, précipitamment ; rappelons que nous sommes au début des vacances estivales. La seule solution trouvée nous oblige à nous rendre au Pays-Bas...
Mais la meute existante de l’accueillante ne l’entend pas d’une aussi bonne oreille et après quelques jours fait comprendre à l’invité qu’il n’est pas le bienvenu L.

A peine arrivé au Pays-Bas,
on le sécurise avec un collier GPS.
Il faut dès lors trouver une nouvelle solution ; une place lui est trouvée dans une pension de famille, bien connue de sa première famille d’accueil. Mais cette solution a déjà un terme quand il y entre car la pension doit intégrer un nouveau compagnon. Là aussi, les frais seront à charge de FGR...
C’est avec détermination que FGR parle de lui à chaque demande d’adoption qui lui est faite...mais sans succès.

Je prends mes marques ;-)
A la date fatidique, un membre de l’équipe accepte de le prendre chez elle, ouf de soulagement. Nouveau déplacement vers les Pays Bas pour aller le chercher et l’emmener vers ce qui sera son troisième lieux de vie en moins d’un mois !
Il prend ses marques et se sent manifestement bien dans cet environnement .... son charme opère et alors que nous nous efforçons toujours de lui trouver une famille pour la vie, Anne nous fait savoir qu’il l’a trouvée !

La fin de son histoire est belle, mais oh combien semée d’embuches tout ça parce qu’une famille qui avait fait le choix d’adopter ce galgo ne nous a pas laissé le temps de travailler à notre rythme.
Cela renforce notre manière de travailler : calmement, avec éthique, sans pression car celui qui paye l’addition c’est toujours l’abandonné.
Rendre un galgo ou un podenco à l’association qui vous l’a confié c’est l’abandonner, c’est trahir le lien que vous avez décidé d’établir ... lui, il n’a rien demandé !

Merci à tous ceux qui ont participé à cette magnifique chaine de solidarité.

mercredi 23 août 2017

mardi 22 août 2017

2 faits divers; 2 manières de traiter

2 faits divers traités de manière différente, la maltraitance animale à deux vitesses face aux autorités françaises. Publié sans jugement, juste pour que chacun puisse nourrir sa réflexion...

  • 1er cas :
Tous les témoins ayant assistés à la scène furent choqués par cette scène terrible : A Carignan, dans les Ardennes française, ce Lundi 7 Août, un homme de 55 ans a attaché et traîné à mort son chien derrière sa voiture.

Photo d'illustration
Plusieurs personnes ont immédiatement alerté la gendarmerie la plus proche. Le quotidien L'Union cite également des témoins affirmant que l'homme s'est enfin arrêté à une station service pour récupérer son animal mort.

Finalement arrêté par les gendarmes, l'homme prétendra qu'il avait oublié que la laisse de son chien était attachée à l'arrière de son véhicule avant d'aller chercher de l'essence. Il plaide donc non-coupable.

Suite aux 36 heures légales (et maximales) de garde à vue, le parquet de Charleville-Maizières ne retiendra que la conduite en état d'ébriété car l'homme avait un taux de plus  de 3 grammes d'alcool dans le sang alors qu'il était au volant ! Mais aucune poursuite pour cruauté ou sévices envers un animal ne sera engagée car ce même parquet a jugé que l'homme n'avait pas l'intention de nuire confirmant le coté involontaire de l'acte plaidé lors de l'arrestation.

  • 2ème cas :
Il avait fouetté son chien en le tenant par les pattes arrière, avant de le jeter au sol et de lui asséner un coup de pied : un Portugais de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) a été condamné à six mois de prison ferme jeudi.

«Je l’ai pas fouetté fort, ni méchamment. (...) J’aime mon chien, sinon je l’aurais pas pris», s’est défendu l’homme de 42 ans, devant le tribunal correctionnel de Créteil. «Et quand vous êtes méchant alors, vous lui faites quoi au chien ?», a rétorqué le juge. «Tant qu’il n’y a pas de sang qui coule, c’est pas méchant, c’est ça ?»
Métallurgiste et serrurier à son compte, l’homme avait déjà été condamné pour détention de stupéfiants, possession d’armes et conduite malgré une suspension de permis.  Il dormira en prison : en supplément des six mois ferme, le tribunal a révoqué une ancienne peine avec sursis, de quatre mois d’emprisonnement, et ordonné son incarcération immédiate en prononçant un mandat de dépôt.

L’homme a aussi l’interdiction de posséder un animal pendant cinq ans. Le parquet réclamait lui une interdiction définitive et un an d’emprisonnement ferme, pour acte de cruauté envers un animal. C’est un voisin qui a mis fin au calvaire de «Joker». A force d’entendre les hurlements de ce Jack Russell de deux ans, il a filmé le maître en train de battre son chien et a prévenu une association de défense des droits des animaux, qui a porté plainte.
«La façon d’infliger les coups avec un bâton, en le tenant par les pattes arrière, et de le jeter par terre avant de shooter dedans comme un ballon de football, relève bien de l’acte de cruauté», a estimé le procureur, en diffusant la vidéo lors de l’audience. «Ça ne m’arrive pas tout le temps, je ne le frappe pas s’il ne fait pas de connerie», a assuré le prévenu.

Selon les voisins entendus lors de l’enquête, ce père de famille, sorti de prison en janvier, maltraitait régulièrement son chien actuel, tout comme le précédent. L’homme avait été inquiété pour des faits similaires en 2013, mais la procédure avait été classée sans suite.
«Un animal, ce n’est pas un jouet ou un punching-ball pour se défouler quand on est énervé», a tancé Nadine Ghorayeb, l’avocate de l’association partie civile. Joker a été confié à l’organisation, qui l’accueille désormais dans son refuge.
                                                                                                Dans le journal « Libération »

lundi 21 août 2017

Pourquoi votre chien vous aime t’il tant ?

Une nouvelle hypothèse incroyable basée sur la génétique nous dévoile pourquoi les chiens seraient si attachés aux hommes comparé à d'autres espèces domestiquées.
Des scientifiques de l'université de Princeton viennent de publier une étude, qui a été examinée par des pairs, dans la revue Science Advances. Celle-ci montre que les chiens domestiqués disposent d'insertions génétiques spécifiques (appelées transposons) dans les deux copies (une par géniteur) du chromosome 6 dans la région critique du syndrome de Williams-Beuren. Certaines de ces insertions ne sont présentes que chez les chiens, et pas chez les loups. Cette découverte a permis aux chercheurs de confirmer l'attrait plus flagrant des chiens pour les hommes par rapport aux loups. Les chiens passent notamment plus de temps en contact avec les humains.

Chez les êtres humains, cette région explique en grande partie les comportements sociaux envers les autres. Les personnes souffrant du syndrome de Williams-Beuren, une maladie génétique entraînant la perte de plusieurs gènes dans la région en question, sont généralement hypersociables et loquaces, bien qu'elles connaissent d'autres difficultés de développement et d'apprentissage.

Les chiens nous aiment et certains
humains les aiment au-delà.
Ce que cette étude semble prouver, c'est que l'aspect sympathique, aimant et sociable des chiens envers les hommes aurait une origine génétique. Incroyable, non ?
Jusque-là, on pensait tenir la théorie suivante pour expliquer la transition entre loup et chien domestiqué : nous avons choisi ces
« chiens précoces » pour leurs caractéristiques cognitives spécifiques (par exemple, leurs capacités à répondre aux ordres verbaux et gestuels des hommes). Mais l'étude suggère que l'inverse pourrait aussi être vrai : les vertus sociales des chiens ont fait qu'ils nous ont choisis ! C'est parce que les chiens recherchent la compagnie des hommes et le contact physique avec nous (supposément nécessaires à leur bien-être mental) que nous avons décidé de les élever. Avec l'intervention des hommes, les chiens ont été écartés de leurs semblables plus sauvages, les loups, et accouplés uniquement avec des membres sympathiques de la même espèce. L'aspect sociable des chiens s'est donc démultiplié au fil du temps. Cette évolution au cours des 15 000 dernières années pourrait expliquer en grande partie pourquoi le chien est devenu le meilleur ami de l'homme !
Je peux imaginer bon nombre de propriétaires de chiens soupirer dans leur fauteuil en disant « Je vous l'avais bien dit que c'était eux nos maîtres, nom d'un chien ! ». Il nous vous reste plus maintenant qu'à aller faire un gros câlin à votre boule de poils et à le remercier. Il le mérite bien !

                                                                                                     le vétérinaire de Petmeds

dimanche 20 août 2017

La juge laisse le chien décider de qui est son « maître » !

L’émission de téléréalité «Judge Judy», où la juge à la retraite devenue star, Judith Sheidlin, dicte sa justice dans un simulacre de tribunal de la famille. Si l’institution qui sert de décor n’en est pas une, les affaires qui y sont réglées sont véridiques. La juge Judy n’agit donc pas en tant que juge, mais en tant qu’arbitre. Moins cher que des procédures juridiques, l’arbitrage de cette émission est tout de même contraignant pour ceux qui s’y soumettent, et aucun appel n’est possible..

Cette précision faite, recentrons-nous sur l’affaire qui nous intéresse..

Les deux parties se disputent la propriété d’un chien. La défense explique qu’elle a acheté ce chien en rue pour 50$. Pour prouver qu’elle ne l’a pas volé, elle donne des documents certifiés, dont le carnet de santé du chien. Mais la juge ne veut pas savoir si elle a volé ce chien, mais s’il a appartenu, ou pas, au couple qui revendique la propriété du chien. Pour cela, rien de plus simple. Il suffit de lâcher le chien en plein milieu de la salle, et voir vers qui il va s’encourir..

Suit alors une scène aussi attendrissante que le constat est sans appel. Certes, le commentaire et le montage font monter la sauce, mais les images ont de quoi donner du baume au cœur. À tous, sauf à la perdante, dévastée. Elle n’a commis aucune faute, si ce n’est de s’être fait berner par le vendeur, qui s’avère être un receleur.
Moralité: n’adoptez pas un chien pour 50$ auprès de n’importe qui, mais allez plutôt sortir du refuge un chien perdu ou abandonné..

L’extrait de cette affaire a déjà été visionné 5 millions de fois, 3 jours après sa publication sur YouTube.

Pour voir la vidéo voici le lien : https://youtube/uxubde2pq6g

samedi 19 août 2017

Le chien fait mieux que papa, maman, en cas de stress


La présence d’un chien rassure les enfants : leur animal de compagnie apaise leur stress et de manière plus notable que le soutien de leurs parents.
Cette équipe de psychologues (université de Floride) parle d’effet tampon. Des enfants âgés de 7 à 12 ans ont participé à une expérience consistant à lire un texte et à réaliser des calculs en public. Et ceci dans trois configurations : seuls, accompagnés de leurs parents, ou avec leur chien. Les chercheurs ont évalué le stress à la fois sur base du ressenti de l’enfant et par la mesure du taux de cortisol (hormone du stress) dans la salive. Que constate-t-on ?

Pour les deux paramètres, le cas le plus défavorable est observé lorsque l’enfant est seul, avec alors l’état de stress le plus aigu. La présence des parents améliore la situation, mais pas autant qu’avec le chien, qui atténue le plus efficacement la réaction de stress. Mais à une condition : c’est l’enfant qui doit solliciter son animal de compagnie, car quand le chien prend l’initiative, cela perturbe l’enfant.

Autrement dit, quand l’enfant ne se sent pas bien, qu’il se trouve dans une situation d’inconfort psychologique, le fait d'aller vers son chien, de pouvoir compter sur sa présence, exerce un effet (très) bénéfique. Ces recherches s’inscrivent dans un contexte plus large, visant à mieux comprendre la réponse au stress pendant l’enfance, sachant que les réactions émotionnelles durant cette phase de l’existence nous imprègnent durablement.

vendredi 18 août 2017

Le chat peut nous inspirer



L’autre jour, je vous relatais via le blog que ce joli félin qui partage nous journée, rêvait secrètement de nous tuer...aujourd’hui, je vous informe qu’il peut être source d’inspiration...

En effet, Stéphane Garnier, auteur et chroniqueur a sorti cette année son livre Agir et penser comme un chat. L'ouvrage remporte un franc succès.

"Il y a dans leurs forces, leurs attitudes, leurs qualités, leurs habitudes, leurs petites manies, une sorte de magie dans leur capacité à vivre sereinement et à être heureux", écrit-t-il. A force d'observer son petit animal, Stéphane Garnier a constaté qu'il vit beaucoup mieux que l'humain, d'où le souhait de s'en inspirer. Dans son bouquin, il dégage plusieurs attitudes à copier du chat, voici sept conseils parmi bien d'autres pour une vie plus épanouie...

La liberté : dans la vie, nous cumulons les "entraves" (emprunts bancaires, objets futiles, personnes toxiques, obligations, etc.). Le chat, lui, ne s'embarrasse pas de tout cela. A part être libre, le reste ne l'intéresse pas vraiment. Il est peut-être temps de prendre exemple sur lui et de faire le ménage autour de soi, de ne conserver que ce qu'on aime, de faire un métier qui nous passionne, de ne fréquenter que les gens qu'on apprécie réellement, etc.

Le charisme : pas besoin de se mettre en avant, de s'agiter, le chat possède un charisme naturel. Dès le moment où il pénètre dans la pièce, on sent sa présence. Le secret de cette qualité, n'est-ce donc pas simplement "d'être". "Ne pas se cacher, ne pas se mentir derrière des faux-semblants, ne pas endosser un rôle, ne pas s’agiter en tous sens en faisant de grands moulinets avec les bras, pour tenter d’hypnotiser l’assemblée présente… Ne rien faire, simplement", explique l'auteur. "Ne vous étalez pas plus que nécessaire dans une discussion, ne monopolisez pas la parole pour vous faire mousser, vous ne ferez qu’ennuyer votre auditoire", ajoute-t-il. "Le charisme se développe au fur et à mesure que l’on est honnête avec soi-même, avec les autres, que l’on s’accepte tel qu’on est, sans jouer d’artifices qui ne correspondent pas à notre personnalité profonde. Soyez sincère, soyez discret, soyez simple, soyez vrai.", peut-on encore lire dans son ouvrage.

L'indépendance : le chat n'est soumis à aucune hiérarchie. Stéphanie Garnier propose donc de s'interroger sur le degré de notre dépendance affective, financière, professionnelle, etc. "Suis-je encore maître à bord de mon existence ?"

Indifférence : le chat est hermétique au jugement. "Ce besoin d’être aimé, apprécié, admiré, et a minima accepté par 'les autres', le chat n’en a que faire : il est ! En ce sens, son propre regard lui suffit", écrit l'auteur. Il ne cherche pas à paraître, à mentir sur ce qu'il est. "Le chat est entier, avant tout fidèle à lui-même, et nous ferions bien socialement de nous en inspirer, ne serait-ce que pour ne pas vivre dans un grand lissage de pensées (uniques), de modes à l’emporte-pièce (stériles), de discours (convenus) et d’une morale (proprette) à géométrie variable", ajoute-t-elle.

L'égoïsme : l'essentiel de la vie d'un chat tourne autour de son bien-être. Pour atteindre la plénitude, il est important parfois être égoïste et de penser à soi. Attention, il ne s'agit évidemment pas d'être nombriliste, narcissique ou égocentrique. Mais notre bien-être doit par moment passer avant celui des autres, c'est vital ! Car, il est impossible de donner aux autres lorsqu'on ne se donne rien à soi. "Que ce soit physiquement ou psychologiquement, avant toute chose, prenez soin de vous. Bâtissez votre territoire, votre zone de confort, vos conditions de bien-être et vos possibilités d’épanouissement personnel. Vous saurez d’autant mieux donner et partager que vous serez heureux et épanoui dans votre vie", conseille l'auteure.

S'aimer : oui, le chat s'aime et c'est aussi ce qui nous donne envie de l'aimer. "Nous voudrions tous si souvent être quelqu’un d’autre plutôt que d’accepter simplement qui l’on est. S’accepter, c’est aussi découvrir les richesses et les capacités que nous avons tous individuellement…"

Prendre le temps de vivre : se retirer au calme, apprécier le silence, choisir son entourage, prendre le temps de s'endormir, oser dire non, savoir observer, avancer avec prudence et détermination, diffuser sa bienveillance méditative, etc. Le chat a tant à nous apprendre.

                                                                              Largement inspiré d’un article paru dans La Libre.be


jeudi 17 août 2017

Le pet-sitting, vous y avez pensé pour les vacances ?

 Le pet-sitting a le vent en poupe dans la région, où les prix y sont parmi les moins chers.

Vous, en vacances, ...
Chaque année durant les congés estivaux, c’est la même rengaine : de nombreux animaux de compagnie atterrissent dans des refuges après avoir été lâchement abandonnés par des maîtres peu scrupuleux qui préfèrent délaisser leurs chiens, chats et autres animaux pour se dorer la pilule au soleil.

Chaque année, ce sont près de 60 000 bêtes qui sont ainsi abandonnées. Résultat : les refuges animaliers sont saturés. C’est notamment le cas du refuge Sans Collier de Chastre qui affiche aujourd’hui complet. "Chaque année, ce sont 25 % d’abandons en plus que l’on recense durant l’été", nous confiait le directeur du refuge, Sébastien De Jonge.

Alternatives

Parmi les alternatives à l’abandon, on retrouve le pet-sitting qui consiste soit en la garde de l’animal au domicile du pet-sitter, soit en une visite plusieurs fois par jour au domicile des vacanciers pour nourrir et promener le chien.

"La garde chez le pet-sitter est la solution la plus prisée par les propriétaires d’animaux et représente 50,91 % des demandes", précisent les responsables de Yoopies, la première plateforme de services à domicile en Europe. Viennent ensuite les visites et promenades (29 %). Enfin, certains propriétaires (20 %) privilégient la garde totale à leur domicile."

Des alternatives qui ont un coût qui peut fluctuer selon la région. Et assez étonnamment, les prix pratiqués en Brabant wallon seraient parmi les moins élevés, selon les statistiques développées par la plateforme Yoopies, avec un coût journalier de 7,68 €. "Pour l’été 2017, les tarifs de pet-sitting peuvent varier de près de 100 % d’une région à l’autre  ", complètent les responsables de Yoopies.  
...Eux aussi
Un chiffre qui grimpe jusqu’à 17,60€ à La Louvière. A l’inverse, à Bruxelles, les maîtres ne payeront que 11,83€ par jour.

Le pet-sitting a en tout cas le vent en poupe en Brabant wallon. Chaque année, le nombre de maîtres y faisant appel augmenterait entre 5 et 10 %. Habitante de Braine-l’Alleud, Julie s’est lancée dans le pet-sitting il y a quelques mois. Et y trouve de nombreux avantages. Dont le premier est évidemment une rentrée d’argent pour celle qui est encore étudiante. "J’adore les animaux, confie-t-elle. Je suis d’ailleurs étudiante en médecine vétérinaire. Au final, l’argent récolté me permet de gagner quelques sous pour partir en voyage ou pour soulager mes parents en finançant moi-même les dépenses liées aux études."

"Partir l’esprit tranquille"

Quant à Roger, fier propriétaire néolouvaniste d’un petit bouledogue français, il se dit ravit de l’expérience.    "J’avoue que la première fois qu’on a laissé notre chien à un inconnu, on était un peu stressés. Mais ça s’est super bien passé. Aujourd’hui, le chien et son gardien se connaissent. Et tout se passe à chaque fois à merveille. On part à chaque fois l’esprit tranquille."

                                                                                                                               Article paru dans La libre .be

mercredi 16 août 2017

Les chiens s’intéressent-ils à la télévision ?

 Sans trop y réfléchir, on se dit qu’un chien préfère se promener, ou dormir, plutôt que de regarder la télé. Pourquoi ? Son œil est plus développé que celui de l’homme. Un programme de télévision est constitué de plans diffusés successivement à raison de 50 images par seconde, soit une fréquence de 50 hertz. Nous, êtres humains ne pouvons distinguer la succession des images. Les canidés, en revanche, ont la capacité de voir les mouvements très rapides, jusqu’à 75 hertz, soit 75 plans par seconde. Grosso modo, quand un chien regarde l’écran d’une télévision, il voit une succession d’images floues. Il y a donc peu de chance pour que ça le fascine autant que nous. De plus, les chiens sont dotés d’une vision dichromatique - cela signifie qu’ils ne distinguent que les nuances de bleu et de jaune.

Pourtant, une étude menée par une doctorante de l’université du Lacanshire central (en Angleterre) montre que les meilleurs amis de l’homme aiment regarder la télévision, mais de manière très discontinue : «Contrairement aux humains, les chiens ont souvent de très courtes interactions avec la télévision, qui durent moins de trois secondes. Ils préfèrent jeter un coup d’œil à la télé plutôt que de se concentrer sur un programme comme le font les hommes.» Flairant sans doute la niche lucrative, une chaîne de télévision, lancée en 2012, s’est spécialisée dans le contenu destiné aux chiens : Dog TV. Elle diffuse à longueur de journée des images de toutous sur fond de musique apaisante. Il ne reste plus qu’à faire l’expérience à la maison.

                                                                                                            In « Libération » du 8 août 17

mardi 15 août 2017

A vous qui avez un chat ...

Cassie et son félin préféré.

Les chats rêvent secrètement de tuer leur propriétaire !

Et oui, d'après des chercheurs de l'Université d'Edimbourg et le zoo du Bronx à New-York, les chats resteraient de dangereux prédateurs et demeureraient imprévisibles.

L'étude datant de 2015 va plus loin et affirme que nos supposés amis les chats n'hésiteraient pas à tuer leur propriétaire s'ils en avaient la possibilité. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont étudié le comportement des chats et ont trouvé des similitudes évidentes avec le comportement des lions. Ainsi, les petits félins sont impulsifs, névrotiques, colériques avec un sérieux penchant pour la domination.

"Ce qui m'effraie c’est que parfois ils attaquent et ont un instinct de tueur, et d’autres fois ils ne l’ont pas. Si vous êtes debout près d’un groupe de lions, des fois tout ira bien et des fois ils vont bondir et attaquer sans raison. C’est la même chose pour les chats domestiques. Ils sont adorables et affectueux et aiment se pelotonner dans votre lit… mais ils peuvent changer à n’importe quel moment, alors soyez prudent", avait notamment assuré le docteur Max Watchel à nos confrères de la BBC.

Il y a de cela quelques semaines, la DH vous faisait d'ailleurs part de l'histoire d'Elodie et de son chat Pimousse, atteint de sociopathie féline. "Du jour au lendemain, mon chat, qui est habituellement tellement doux, affectueux, réclamant sans cesse câlins et papouilles m’a attaquée très violemment, sans raison apparente. Je suis sortie complètement choquée de cette agression. Mon petit ange devenait un démon, méconnaissable !", partageait notamment la jeune femme dans nos pages.

Alors, vous regarderez peut-être votre animal de compagnie d'un autre œil.

Dans la Dh du 8 août 17

lundi 14 août 2017

Les aoutats


Aoutat


Les aoûtats (ou encore vendangeons, rougets, purons) sont de petits acariens (Trombicula automnalis) dont la larve est un parasite du chien et surtout du chat. Comme leur nom l’indique ils attaquent particulièrement au mois d’août : la larve pique la peau de votre animal et y injecte des enzymes qui vont lui permettre de faire « fondre » les cellules pour pouvoir les aspirer et s’en nourrir. Elles ne font pas des repas de sang (comme les insectes hématophages) mais des repas de cellules pré-digérées (insectes histiophages).

Les piqûres de ces acariens sont indolores. Comme la larve de l’aoûtat fait entre 0,1 et 0,2 mm, elle est peu visible, et c’est seulement sous l’action des enzymes injectées dans la peau que des lésions et des démangeaisons (prurit dû à la réaction inflammatoire et allergique) apparaissent. L’on voit alors de petits amas orangés sur la peau du chat ou du chien correspondant à des agglomérats de larves, puis des croûtes dues aux lésions et aux démangeaisons. La plupart du temps, elles se situent entre les doigts, sur le bord des oreilles, autour des yeux, ou sur le reste du corps dans les plis.

Comment le guérir ?

En faisant disparaître les larves d’aoûtat avec un insecticide en pulvérisant directement sur les petits amas oranges, par exemple, avec du fipronil en Spray qui a une activité acaricide immédiate comme dans le Frontline spray ou avec le CroClean spray ou le Eliminall Spray.


Image :Catdog
En soignant l’inflammation le prurit et les lésions avec des antihistaminiques ou des corticoïdes parfois associés à des antibiotiques (lors de surinfections) prescrits par votre vétérinaire.

dimanche 13 août 2017

samedi 12 août 2017

Rappel des aliments à proscrire.

Les chips sont très salés, à proscrire !


Les aliments les plus à risque

Chiens et chats font « partie de la famille ». Affectueux, quelquefois grognons, caractériels… Finalement, nos animaux de compagnie nous ressemblent en tout et nous paraissent tellement proches que l’on a tendance à oublier qu’ils restent des animaux, dont le métabolisme n’a pas grand chose à voir avec le nôtre. La tendance à gâter ses animaux de compagnie, comme on le ferait avec un enfant, leur fait pourtant courir des risques importants pour leur santé. Avec « Parole de Galgos », sachez quels aliments sont à proscrire pour les chiens et les chats.

Tour d’horizon des aliments les plus à risque


Voici une liste de gourmandises qu’il vaut mieux éviter de donner à nos compagnons.

• Le chocolat : il contient de la théobromine, très toxique, qui provoque des diarrhées et des vomissements et, dans les cas extrêmes, des problèmes cardiaques.
le lait provoque des diarrhées
• Le lait : les animaux de compagnie sont intolérants au lactose. L’ingestion de lait occasionnera des diarrhées.

• Les aliments très gras : ils peuvent provoquer des diarrhées et une inflammation aiguë du pancréas.

• Les aliments très salés : ils vont entraîner une dyspepsie qui peut conduire à un gonflement de l’estomac pouvant en provoquer une torsion.

• Les aliments très riches en vitamine A, comme les abats : un surdosage de cette vitamine est très toxique et peut altérer les fonctions hépatiques.

• Les aliments crus : outre le risque d’intoxication lié à la présence de bactéries pathogènes comme la Listéria, E.Coli ou les salmonelles, certains, comme le poisson cru, entraînent un déficit en vitamine B qui peut être fatal.

• Les os : ils peuvent blesser les gencives entraînant des risques d’infection, ou perforer la paroi du tube digestif si l’animal les avale sans les mâcher.

De manière plus anecdotique, on évitera aussi l’avocat, les noix de Macadamia, les châtaignes, les champignons, les aliments contenant de la caféines (troubles cardiaques), les aliments très sucrés, l’ail et l’oignon (risque d’anémie).

Comment récompenser son animal ?

Si la nourriture que nous consommons régulièrement ne convient pas à nos chers compagnons, nous pouvons néanmoins leur témoigner notre amour en leur achetant des produits adaptés, disponibles dans les animaleries. Pensés pour eux, ils répondent à des critères de sécurité spécifiques, et sont souvent ludiques et appétissants, en tout cas pour l’animal !