- Historique :
- Situation actuelle :
Hélas, c’est une bien triste réalité qu’attend les Lévriers
lorsque les saisons de chasse prennent fin et que, par conséquent, les canidés
ne sont plus perçus comme utiles. Nombre d’entre eux sont alors négligés, lorsqu’ils ne sont
pas tout simplement abandonnés. Pire encore, certains Lévriers sont abattus par
les autorités étatiques au sein de refuges ou par leurs propriétaires eux-mêmes,
qui ne souhaitent plus avoir à les entretenir s’ils ne sont plus « fonctionnels
».
- Qui est Martin Usborne?
Le photographe britannique Martin Usborne a tenu à leur
consacrer un projet tout entier après avoir entendu parler du triste sort de
ces canidés tandis qu’il travaillait sur un autre thème. Faire la lumière sur
leur condition était alors pour lui une évidence, comme l’explique le site de
photographie Featureshoot :
[…] Quand il était petit, il avait regardé un programme télé
dans lequel une baleine se faisait tuer. Cela l’a hanté pendant toute son
enfance. Lorsque récemment, il a découvert les traitements que subissaient
certains Lévriers espagnols – dont un qui avait été pendu à un arbre par son
maître qui voulait s’en débarrasser – il a ressenti la même douleur.
- La réalité :
Lorsque leurs propriétaires ne les considèrent plus assez
performants pour continuer à les assister lors de la saison de chasse suivante,
ils ont bien souvent recours à des méthodes d’abattage inhumaines : parmi
elles, la pendaison à des arbres et l’abandon de l’animal avec un bâton en
travers de la bouche pour qu’il ne puisse plus s’abreuver, sont hélas courantes
Ainsi, les Lévriers qui sont légués à des refuges feraient
presque figure de « chanceux ». Mais même au sein de ces derniers, les risques
qu’ils finissent euthanasiés sont élevés car leurs chances d’être adoptés sont
faibles.
Ce massacre de masse, s’apparentant à un véritable génocide
animal, est étrangement méconnu du grand public. C’est justement pour
sensibiliser l’opinion à ces atrocités que le photographe Martin Usborne s’est
focalisé sur ces chiens pourtant extrêmement doux, affectueux et fidèles. Sur
son site web, il écrit:
« Ce projet met en scène des chiens ayant été
recueillis par des refuges ou alors certains autres, moins chanceux, qui se
sont débrouillés comme ils le pouvaient, au fin fond de l’Espagne. ».
En commandant son livre de photos, vous participez à une levée de fonds ayant pour
but de mener à bien une campagne de sensibilisation à ce phénomène révoltant.
En attendant, l’intégralité des clichés sont visibles sur le site de Martin
Usborne. Il est proche de la Fondation Benjamin Menehert, une raison de plus pour vous présenter son travail.
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