vendredi 7 juillet 2017

J'avais envie de partager ce texte avec vous....

En souvenirs de Luisa...partie trop tôt entourée
 par la chaleur de sa famille.
"Je suis ton chien, et j’aimerais bien te murmurer quelque chose à l’oreille; je sais que vous autres humains menez une vie très remplie. Certains travaillent, d’autres élèvent leurs enfants. Vous donnez toujours l’impression de courir dans tous les sens, bien souvent sans prêter attention autour de vous, et sans profiter des plaisirs de la vie.

Regarde-moi, en bas, alors que tu es assis devant ton ordinateur. Est-ce que tu vois mes grands yeux sombres qui te regardent ? Ils sont de moins en moins clairs, désormais. C’est un effet de l’âge. Je commence à avoir des poils gris autour de mon doux museau. Tu me souris ; je peux voir l’amour dans ton regard. Que vois-tu dans le mien ? Est-ce que tu vois une âme ? Une âme en moi, qui t’aime comme personne d’autre ne le pourra jamais ? Un esprit qui te pardonnerait tous tes crimes pour passer quelques instants avec toi ?
C’est tout ce que je te demande ; ralentis un peu, ne serait-ce que pour passer quelques minutes avec moi. Très souvent, tu as été ému en lisant, sur ton écran, l’annonce de la mort d’autres membres de ma race. Parfois nous mourrons jeunes et rapidement, parfois même tellement brusquement que cela te brise le coeur. Parfois, nous vieillissons si lentement en ta compagnie que tu ne sembles même pas t’en apercevoir avant qu’il ne soit trop tard, et que nous te regardions, avec notre museau grisonnant et nos yeux aveuglés par la cataracte. Mais notre affection est toujours bel et bien là, même lorsque nous devons te faire nos adieux, et partir courir, enfin libres, dans ce pays très lointain et imaginaire.

Je ne serai peut-être plus là demain ; je ne serai peut-être plus là la semaine prochaine. Un jour, tu pleureras toutes les larmes de ton corps, celles que les humains versent lorsqu’ils sont bouleversés, et tu te maudiras de ne pas avoir pu passer « une journée de plus » en ma compagnie.

Comme je t’aime énormément, ta tristesse me touche et me blesse. Nous sommes ensemble, MAINTENANT. Alors approche-toi, assieds-toi près de moi sur le sol, et regarde-moi bien dans les yeux. Qu’est-ce que tu vois ? Si tu regardes avec attention, nous pourrons échanger, toi et moi, à coeur ouvert.
Ne t’adresse pas à moi comme un mâle dominant, un dresseur, ou même un maître/une maîtresse ; considère-moi comme une autre âme vivante, caresse mon pelage, regardons-nous dans les yeux, et parlons. Je te raconterai peut-être à quel point il est amusant de courir après une balle de tennis, ou bien te dirai-je quelque chose de profond à mon sujet, ou bien au sujet de la vie en général.

Tu as décidé de m’avoir dans ta vie, car tu voulais avoir quelqu’un avec qui partager ce genre de choses. Quelqu’un de très différent de toi… et je suis là.
Je suis un chien, mais je suis un être vivant à part entière. Je ressens des émotions, j’ai des sens physiques, et j’adore les différences qui existent entre toi et moi. Je ne te vois pas comme un « chien sur deux pattes » – je sais ce que tu es. Tu es un humain, avec toutes les bizarreries que cela implique, et pourtant je t’aime quand même.
Maintenant, assieds-toi par terre à mes côtés. Entre dans mon monde, et laissons le temps ralentir pendant au moins 15 minutes. Regarde-moi droit dans les yeux, et murmure dans mes oreilles.
Parle-moi avec ton coeur, avec ta joie, et je connaîtrai alors ton moi profond. Demain ne viendra peut-être jamais, et la vie est beaucoup trop courte.
Alors je t’en prie, assieds-toi à mes côtés, et partageons ces moments précieux qui nous restent à vivre ensemble.
Avec tout mon amour,
Ton Chien.
( Auteur inconnu, texte trouvé sur internet )

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