En souvenirs de Luisa...partie trop tôt entourée par la chaleur de sa famille. |
Regarde-moi, en bas, alors que tu es assis devant ton
ordinateur. Est-ce que tu vois mes grands yeux sombres qui te regardent ? Ils
sont de moins en moins clairs, désormais. C’est un effet de l’âge. Je commence
à avoir des poils gris autour de mon doux museau. Tu me souris ; je peux voir
l’amour dans ton regard. Que vois-tu dans le mien ? Est-ce que tu vois une âme
? Une âme en moi, qui t’aime comme personne d’autre ne le pourra jamais ? Un
esprit qui te pardonnerait tous tes crimes pour passer quelques instants avec
toi ?
C’est tout ce que je te demande ; ralentis un peu, ne
serait-ce que pour passer quelques minutes avec moi. Très souvent, tu as été
ému en lisant, sur ton écran, l’annonce de la mort d’autres membres de ma race.
Parfois nous mourrons jeunes et rapidement, parfois même tellement brusquement
que cela te brise le coeur. Parfois, nous vieillissons si lentement en ta
compagnie que tu ne sembles même pas t’en apercevoir avant qu’il ne soit trop
tard, et que nous te regardions, avec notre museau grisonnant et nos yeux
aveuglés par la cataracte. Mais notre affection est toujours bel et bien là,
même lorsque nous devons te faire nos adieux, et partir courir, enfin libres,
dans ce pays très lointain et imaginaire.
Je ne serai peut-être plus là demain ; je ne serai peut-être
plus là la semaine prochaine. Un jour, tu pleureras toutes les larmes de ton
corps, celles que les humains versent lorsqu’ils sont bouleversés, et tu te
maudiras de ne pas avoir pu passer « une journée de plus » en ma compagnie.
Comme je t’aime énormément, ta tristesse me touche et me blesse. Nous sommes ensemble, MAINTENANT. Alors approche-toi, assieds-toi près de moi sur le sol, et regarde-moi bien dans les yeux. Qu’est-ce que tu vois ? Si tu regardes avec attention, nous pourrons échanger, toi et moi, à coeur ouvert.
Ne t’adresse pas à moi comme un mâle dominant, un dresseur,
ou même un maître/une maîtresse ; considère-moi comme une autre âme vivante,
caresse mon pelage, regardons-nous dans les yeux, et parlons. Je te raconterai
peut-être à quel point il est amusant de courir après une balle de tennis, ou
bien te dirai-je quelque chose de profond à mon sujet, ou bien au sujet de la
vie en général.Comme je t’aime énormément, ta tristesse me touche et me blesse. Nous sommes ensemble, MAINTENANT. Alors approche-toi, assieds-toi près de moi sur le sol, et regarde-moi bien dans les yeux. Qu’est-ce que tu vois ? Si tu regardes avec attention, nous pourrons échanger, toi et moi, à coeur ouvert.
Tu as décidé de m’avoir dans ta vie, car tu voulais avoir
quelqu’un avec qui partager ce genre de choses. Quelqu’un de très différent de
toi… et je suis là.
Je suis un chien, mais je suis un être vivant à part
entière. Je ressens des émotions, j’ai des sens physiques, et j’adore les
différences qui existent entre toi et moi. Je ne te vois pas comme un « chien
sur deux pattes » – je sais ce que tu es. Tu es un humain, avec toutes les
bizarreries que cela implique, et pourtant je t’aime quand même.
Maintenant, assieds-toi par terre à mes côtés. Entre dans
mon monde, et laissons le temps ralentir pendant au moins 15 minutes.
Regarde-moi droit dans les yeux, et murmure dans mes oreilles.
Parle-moi avec ton coeur, avec ta joie, et je connaîtrai
alors ton moi profond. Demain ne viendra peut-être jamais, et la vie est
beaucoup trop courte.
Alors je t’en prie, assieds-toi à mes côtés, et partageons
ces moments précieux qui nous restent à vivre ensemble.
Avec tout mon amour,
Ton Chien.
( Auteur inconnu, texte trouvé sur internet )
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