mardi 30 décembre 2014

Le 29 décembre 2014: la fin des tatouages

Depuis 1998 en Belgique, tous les chiens doivent être identifiés et enregistrés dans une banque de données.
Jusqu'ici, le propriétaire avait le choix entre l'implantation d'une puce électronique, placé par un vétérinaire, ou un tatouage réalisé soit par un vétérinaire, soit par un tatoueur professionnel.
Les données sont donc enregistrées dans une banque de données centrale, à qui doivent également être communiquées toutes modifications de la situation de l'animal ( changement de propriétaire ou d'adresse, décès du chien). Il est ainsi possible, lorsqu'on recueille un chien perdu par exemple, de remonter très facilement jusqu'à son propriétaire.

Transpondeur

Mais, à partir du 29 décembre 2014, le tatouage ne sera plus permis comme méthode d'identification.
Seuls les transpondeurs stériles répondant à certaines normes seront autorisés. Ces transpondeurs doivent être implantés par un vétérinaire avant les 8 semaines du chiot. C'est une nouveauté, car, auparavant, on disposait de 2 mois supplémentaires pour faire identifier le chien.

Autres documents

En plus du transpondeur, 3 documents sont prévus:
- le certificat d'identification, qui doit être complété par le vétérinaire et transmis au SPF Santé Publique;
- le passeport remis au propriétaire du chien;
- le certificat d'enregistrement que le SPF renvoie au propriétaire du chien une fois l'animal dûment enregistré dans la banque de données.
L'autocollant se trouvant sur le certificat d'enregistrement doit alors être apposé sur le passeport.

L'identification est une bonne chose. Mais n'oubliez pas une médaille ou un petit tube d'identification attaché au collier et comportant vos coordonnées est bien pratique si votre chien s'égare: la personne qui le trouve pourra vous contacter beaucoup plus facilement  qu'en s'adressant d'abord à un refuge ou un vétérinaire pour lire les données de la puce électronique.
Les galgos placés par GRB possèdent tous un transpondeur!


Source in Budget & Droit n°238-janvier/février 2015



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