La zoothérapie est une technique de soins qui utilise
l’animal pour améliorer des troubles physiques ou mentaux chez l’être humain,
c’est à dire à des fins thérapeutiques.
C’est le pédopsychiatre américain Boris Levinson qui a
promulgué cette technique, en utilisant son chien Jingles (« the dog as
co-therapeut » 1962). Celui-ci avait une première fois en 1953, par hasard lors
d’une consultation, permis à un jeune enfant autiste de sortir de son
isolement.
Depuis, de nombreux thérapeutes se sont penchés sur le sujet
et notamment Ange Condoret, fondateur de l’AFIRAC (association française
d’information et de recherche sur l’animal de compagnie) et vétérinaire. Il mit
en place à partir de 1976 l’IAMP (l’intervention animale modulée précoce)
permettant de favoriser la communication non verbale chez les enfants ayant des
troubles de la communication.
Les bénéfices liés à la présence de l’animal seraient des
améliorations cardiovasculaires (baisse de la tension artérielle), une
amélioration des état anxieux (dépression…) le ralentissement du vieillissement
cérébral ou encore l’amélioration d’états plus lourd comme certaines maladies
psychiatriques de l’enfant notamment.
Or, les études disponibles font surtout état de cas
particuliers, dégageant des « tendances » à une éventuelle amélioration. Elles
demandent à être complétées et réalisées selon des protocoles rigoureux sur un
plus grand nombre de cas. Aujourd’hui certains auteurs font état des risques
que courent les enfants ou les adultes au contact de certains des animaux
utilisés en thérapie (l’on risque par exemple des morsures lors de contacts mal
préparés avec des chiens) …
S’il est indéniable que le contact avec un animal de
compagnie peut amener des satisfactions et plus généralement du bien-être, et
si la possession d’un animal de compagnie est censée améliorer l’état physique
et mental de l’être humain, sa détention est parfois une source de contraintes,
voire de nuisances que le nouveau propriétaire de l’animal n’a pas anticipées.
Il faut donc être prudent en matière de zoothérapie, et recommander que
celle-ci soit mieux étudiée et au moins encadrée par des professionnels de
santé dont a minima des vétérinaires pour que le bien être de l’animal soit
également pris en compte.
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