A chaque départ en voiture, en train ou
traversée en bateau votre animal gémit, tremble, salive de manière excessive ou
se met à vomir et à uriner ? Le verdict est sans appel : il a le mal
des transports ! C’est un réel cauchemar à la fois pour l’animal et pour
le maitre. Comment peut-on y remédier ?
Mais avant de vous pencher sur les moyens de
combattre les symptômes, assurez-vous dans un premier temps que votre animal
souffre bien du mal des transports.
Quels sont les symptômes du mal des transports ?
Chez les animaux, le mal de transport peut
commencer par des bâillements, puis se manifester par des gémissements, des
tremblements, de l’agitation, des aboiements ou miaulements, des vomissements,
des épisodes de diarrhée, une hyper salivation ou de la malpropreté urinaire.
Dans quels transports ?
Tous les animaux peuvent avoir le mal des
transports. Et tous les moyens de locomotion peuvent en être la source :
avion, bateau, voiture … Les symptômes apparaissent à la vue du mode de
transport (par exemple quand le chien voit la voiture) ou dès les 1ers
kilomètres. Mais certains animaux peuvent aussi montrer des signes du mal des
transports en comprenant qu’un départ en voiture est imminent (à la vue des
clés, de sacs de voyage…). On parle alors de « réponse
conditionnée ». Les symptômes
cessent dès l’arrêt du véhicule.
Quels animaux peuvent-être touchés et quelle est la cause de ce mal ?
C’est l’oreille interne qui est impliquée : elle sert en effet à ajuster l’équilibre du corps en renseignant le cerveau sur les positions et les mouvements du corps. C’est plus précisément l’appareil vestibulaire, par un jeu de liquides et un labyrinthe membranaire osseux qui transmet les informations lors des déplacements.
Tous peuvent être touchés, même si ce sont le plus
souvent les jeunes animaux qui en sont victimes. Chez eux, l’oreille interne
n’est pas encore tout à fait fonctionnelle : les structures responsables
de l’équilibre ne sont pas complètement développées et ne combattent pas le
malaise détecté au niveau cérébral lors des transports.
Le problème disparaît lorsque l’oreille
interne et les structures cérébrales concernées deviennent totalement
performantes, c’est à dire vers l’âge de 3 mois.
En grandissant, le mal des transports est donc
amené à disparaître. Si ce n’est pas le cas ou si vous souhaitez aider votre
animal durant cette période difficile, voici nos conseils :
Commet peut-on aider l’animal pendant un trajet en voiture ?
Commet peut-on aider l’animal pendant un trajet en voiture ?
Banalisez : il faut réussir à donner
l’habitude de voyager à votre animal. Emmenez-le en voiture pour d’autres
trajets que les grands voyages et les visites chez le vétérinaire. Aidez votre
animal à avoir une image positive de la voiture.
Notre conseil pour
faciliter cette apprentissage : gratifiez-le ! A la fin de chaque
sortie en voiture, récompensez votre animal avec une friandise. Vous pouvez
aussi choisir un lieu de sortie attractif (parc avec des congénères) pour qu’il
associe la voiture à une ballade.
Anticipez : ne nourrissez pas
votre animal durant les 2 heures qui précèdent le voyage, installez-lui une
place confortable dans la voiture pour qu’il puisse s’allonger ou s’asseoir.
Pour des raisons de sécurité, ne le laissez surtout pas en liberté (attachez-le
avec un harnais, installez une grille de protection dans votre coffre ou utilisez une boite de transport pour chien si sa taille lui permet) et si
vous avez un chat, sa place est dans une cage de transport.
Si vous faites un
long trajet arrêtez-vous toutes les 2 heures, sortez votre animal en laisse et
donnez-lui à boire.
3.
Les traitements :
Plusieurs options s’offrent à vous pour
combattre les effets des déplacements :
- Des compléments alimentaires, colliers ou
des sprays tranquillisants pour l’aider à lutter contre le stress et les
symptômes du mal des transports.
- Des anti-stress à base de phéromones
naturelles pour les chats.
- Des produits homéopathiques pour le chien et le chat.
- Des produits homéopathiques pour le chien et le chat.
Si vous souhaitez utiliser des médicaments, nous
vous conseillons vivement de consulter votre vétérinaire pour qu’il puisse vous
conseiller au mieux en fonction des conditions de santé de votre animal.
Les cas particuliers des déplacements en
avion ou en bateau :
Il sera difficile d’appliquer le 1er conseil sauf
si vous avez un ferry ou un avion privé !
Le 2nd non plus, car l’hôtesse de
l’air ne pourra pas faire prendre l’air à votre compagnon durant le vol ! C’est
pour cette raison que la compagnie aérienne recommande en général
l’administration d’un sédatif à administrer à demi dose la veille du départ
puis à la dose conseillée deux heures avant le transport.
Des médicaments spécifiques du mal des
transports sont également disponibles sur prescription de votre vétérinaire ce
sont par exemple des antiémétiques (anti- vomissements).
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