Une manière d'aider les vétérinaires à mieux cibler les
pathologies
Cette étude, publiée le 25 avril 2017 dans la revue Cell
Reports, a permis de faire apparaître 23 groupes ou clades (groupes d'animaux
partageant un même ancêtre commun) de canidés. Elle a également conduit les
scientifiques a découvrir quelles hybridations entre races ont permis
l'émergence de nouvelles, comme par exemple le chinook, "une race créée
récemment et qui possède de multiples ancêtres de races différentes". En
mettant en évidence ces liens, les scientifiques espèrent pouvoir aider les
vétérinaires à mieux cibler les pathologies. En effet, la sélection
artificielle a provoqué l'apparition de mutations délétères dans le génome de
quelques races devenues prédisposées à déclarer certaines maladies. Deux races
qui semblent totalement différentes au premier abord pourraient en réalité
partager les mêmes faiblesses.
Un processus de sélection en deux temps
Selon cette étude, le processus de sélection s'est fait en
deux temps : il y a environ 15.000 ans, au début de la domestication, les
premiers canidés étaient sélectionnés en fonction de leurs aptitudes et de leur
résistance physique car ils étaient employés pour la chasse, la garde des
troupeaux et de la maison. Ainsi, en analysant le profil génétique de 1346
chiens, les chercheurs ont pu découvrir que certaines caractéristiques,
appréciées pour le travail (grande taille, endurance...) sont apparues
indépendamment dans plusieurs régions du globe. Ces 200 dernières années, la
sélection artificielle a conduit à l'apparition des "races modernes",
largement appréciées pour leur physique (longueur et couleur du poil, forme des
oreilles etc...) plus que pour leur résistance.
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