Jean-Luc, éducateur canin, revient sur ces troubles, et nous donne de précieux conseils pour comprendre et soigner un chien déprimé.
Le stress
Le stress signale un danger pour le corps.
La production d’adrénaline, une hormone produite par les capsules surrénales,
est trop forte. Les muscles se contractent, le temps de réaction est écourté.
Lorsqu’une telle situation se répète ou se prolonge, le chien risque un véritable surmenage physique. Il est submergé par la fatigue, qui peut entraîner un grave état dépressif.
Ce stress peut être repéré grâce à la fréquence de la respiration et celle du pouls. Il est souvent engendré par un changement de situation dans l’univers du chien.
Un déménagement, qui l’oblige à épouser un autre mode de vie, évoluer dans un autre environnement, par exemple de la campagne à la ville, peut entraîner un état dépressif.
Lorsqu’une telle situation se répète ou se prolonge, le chien risque un véritable surmenage physique. Il est submergé par la fatigue, qui peut entraîner un grave état dépressif.
Ce stress peut être repéré grâce à la fréquence de la respiration et celle du pouls. Il est souvent engendré par un changement de situation dans l’univers du chien.
Un déménagement, qui l’oblige à épouser un autre mode de vie, évoluer dans un autre environnement, par exemple de la campagne à la ville, peut entraîner un état dépressif.
L’agitation dans une maison où vivent des
enfants bruyants et turbulents peut également être stressante pour un chien,
surtout s'il a un tempérament peu actif.
La frustration
Un chien auquel on interdit un plaisir,
alors qu'il lui était jusqu'à présent accordé (une promenade par exemple),
installe l’insatisfaction permanente.
La frustration peut aussi affecter un chien qui se voit soudainement imposer la présence d'un jeune congénère. Pour peu que l’on bouleverse le schéma de meute auquel il se réfère, son psychisme est diminué.
Or lorsqu’il y a rupture d’un équilibre entre les circonstances extérieures et la personnalité du sujet, il en découle un stress. De l’agression à la dépression qui exclut toute joie de vivre et énergie, les réactions diffèrent selon les chiens.
L’anxiété, considérée comme pathologique chez le chien (à la différence de l’homme), peut également conduire à la dépression. Il s’agit d’un état réactionnel tissé d’émotions analogues à celles de la peur. Un changement dans l'environnement du chien déclenche ce genre d’émotions.
Les comportementalistes relèvent parmi les facteurs d’anxiété des exemples quotidiens tels le chien né à la campagne qui ne supporte pas les bruits de la ville, ou le chien atteint du syndrome de privation…
Ce dernier cas montre un animal séparé trop tôt de sa mère. Le chiot présente un développement comportemental inachevé. L’hyper-attachement dont il fait preuve l’entraîne vers une anxiété de séparation.
La frustration peut aussi affecter un chien qui se voit soudainement imposer la présence d'un jeune congénère. Pour peu que l’on bouleverse le schéma de meute auquel il se réfère, son psychisme est diminué.
Or lorsqu’il y a rupture d’un équilibre entre les circonstances extérieures et la personnalité du sujet, il en découle un stress. De l’agression à la dépression qui exclut toute joie de vivre et énergie, les réactions diffèrent selon les chiens.
L’anxiété, considérée comme pathologique chez le chien (à la différence de l’homme), peut également conduire à la dépression. Il s’agit d’un état réactionnel tissé d’émotions analogues à celles de la peur. Un changement dans l'environnement du chien déclenche ce genre d’émotions.
Les comportementalistes relèvent parmi les facteurs d’anxiété des exemples quotidiens tels le chien né à la campagne qui ne supporte pas les bruits de la ville, ou le chien atteint du syndrome de privation…
Ce dernier cas montre un animal séparé trop tôt de sa mère. Le chiot présente un développement comportemental inachevé. L’hyper-attachement dont il fait preuve l’entraîne vers une anxiété de séparation.
Une émotion trop forte
La dépression réactionnelle survient en
réponse à une émotion violente. Indifférence à l’environnement, anorexie,
frigidité ou impuissance sont autant de symptômes de cet état.
Le traitement, qui ne doit pas empêcher le chien de poursuivre ses activités physiques, comprend essentiellement des antidépresseurs dénués d’effet sédatif.
Le chien a surtout, et avant tout, besoin d’affection pour sortir d’un état dépressif. Il est important de bien s'assurer qu'il s'agisse vraiment d'une dépression et non d'une grosse fatigue passagère. Consultez votre vétérinaire, qui après plusieurs jours, pourra poser son diagnostic.
Le traitement, qui ne doit pas empêcher le chien de poursuivre ses activités physiques, comprend essentiellement des antidépresseurs dénués d’effet sédatif.
Le chien a surtout, et avant tout, besoin d’affection pour sortir d’un état dépressif. Il est important de bien s'assurer qu'il s'agisse vraiment d'une dépression et non d'une grosse fatigue passagère. Consultez votre vétérinaire, qui après plusieurs jours, pourra poser son diagnostic.
5 SOLUTIONS POUR SORTIR VOTRE CHIEN DE SA DÉPRIME
Vous avez
remarqué un sérieux changement de comportement chez votre chien ? Vous
pensez à une déprime ? Ne paniquez pas, des comportementalistes ont trouvé
les solutions pour réussir à sortir votre compagnon de sa dépression.
Pourquoi votre chien est
déprimé
- Choc physique ou
psychique (même très ancien)
Ce choc peut être à l’origine de sa dépression actuelle. Si vous ne connaissez pas le passé de votre chien car vous l’avez adopté adulte, il faut l’aider à retrouver confiance en lui et en l’homme s’il a été précédemment abandonné.
Ce choc peut être à l’origine de sa dépression actuelle. Si vous ne connaissez pas le passé de votre chien car vous l’avez adopté adulte, il faut l’aider à retrouver confiance en lui et en l’homme s’il a été précédemment abandonné.
- Changement
Si votre compagnon fait face à un changement de quelque ordre que ce soit (déménagement, divorce de ses maîtres, etc.). En effet, ce changement peut être la cause de sa dépression.
Si votre compagnon fait face à un changement de quelque ordre que ce soit (déménagement, divorce de ses maîtres, etc.). En effet, ce changement peut être la cause de sa dépression.
- Si vous traversez
une phase difficile de votre vie
Et que vous avez tendance à la dépression, n’hésitez pas à prendre vous aussi les Fleurs de Bach. Nous savons combien ils sont des éponges, souffrant parfois de nos maux. Votre mieux-être ira sans doute de paire avec le sien.
Et que vous avez tendance à la dépression, n’hésitez pas à prendre vous aussi les Fleurs de Bach. Nous savons combien ils sont des éponges, souffrant parfois de nos maux. Votre mieux-être ira sans doute de paire avec le sien.
Il existe plusieurs raisons à l’apparition
d’une dépression chez nos boules de poils. La première est un changement brutal au cours de sa vie :
une séparation entre ses maîtres, un déménagement, l’arrivée d’un nourrisson à
la maison, ou même une séparation maternelle entre une chienne et ses chiots…
Les chiens sont des êtres sensibles et comme nous, les changements dans leur
vie peuvent les toucher. Une autre des raisons peut être un environnement stressant, par exemple,
les bruits intempestifs lors de travaux près de la maison… l’usure aura raison
de l'humeur de votre animal.
Quoi qu’il en soit, un changement important dans le comportement
de votre chien doit alerter le propriétaire rapidement, afin que cette
attitude soit stoppée le plus rapidement possible.
Les signes de dépression sont relativement faciles à détecter si l’on connaît bien son animal : lorsqu’un toutou déprime il a tendance à faire de longues siestes, à moins réagir aux sollicitations de son humain ou encore, à montrer moins d’empressement à aller se promener...
Les signes de dépression sont relativement faciles à détecter si l’on connaît bien son animal : lorsqu’un toutou déprime il a tendance à faire de longues siestes, à moins réagir aux sollicitations de son humain ou encore, à montrer moins d’empressement à aller se promener...
Comment le sortir de la
dépression
Pour lutter contre ce phénomène, Karine
Molinié et Marie-Sonia Etchegaray, deux comportementalistes canins, ont proposé
- dans leur récent livre Mon chien est mal élevé ! - 5 étapes
progressives qui feront du bien autant au chien qu’à son propriétaire.
- S’armer de
patience : «un chien
qui déprime n’a plus envie de bouger», explique les comportementalistes. De
plus, brusquer l’animal ne le sortira pas de sa dépression, au contraire
cela ne fera qu’accentuer son repli sur lui-même.
- Poser des
repères : établir des
horaires pour sortir et pour manger seront bénéfiques pour le chien. N’hésitez
pas non plus à lui installer un panier dans un endroit calme, où il pourra se
détendre.
- Commencer les
stimulations douces :
par exemple n’hésitez pas à brosser votre chien ou à la caresser, cela va
permettre à l’animal de se reconnecter avec des sensations externes agréables.
- Bouger
l’animal sera alors la
quatrième étape. Les balades quotidiennes doivent reprendre un rythme
normal afin de redonner envie au toutou de sortir.
- Enfin,
n’hésitez pas à jouer avec lui si vous remarquez que son goût pour le jeu
revient. Des interactions sociales avec son maître, ne pourront être que
bénéfiques pour votre boule de poils.
Si la dépression continue malgré vos
efforts, apporter de la compagnie avec
un nouveau congénère peut parfois aider votre animal à se sortir de son
marasme. Cependant, avant d’envisager cette solution, solliciter un spécialiste
du comportement est conseillé. En effet, la dépression peut parfois être
un symptôme de maladies ou de réels problèmes psychologiques.
CHIEN DÉPRIMÉ : SOINS ET TRAITEMENTS NATURELS
Un chien
dépressif se montre apathique, inactif, désintéressé par son entourage.
Plusieurs approches se combinent pour essayer d’améliorer cette situation.
TRAITEMENT PAR VOIE INTERNE
1/ Fleurs de Bach
Plusieurs
Fleurs de Bach se révèlent précieuses dans ce cas. Vous choisirez celle(s) qui
correspondent le mieux à votre compagnon et vous lui en donnerez deux gouttes
de chaque 3 à 4 fois par jour sur du long terme (21 jours au moins).
- Wild rose (Églantier) : Pour l’animal qui manque d’énergie
vitale. Il ne montre ni enthousiasme ni motivation. Il est apathique, résigné
et passif.
- Mustard (Moutarde) : Pour
l’animal qui, sans raison apparente, fait soudain montre de tristesse ou
d’abattement.
- Gentian (Gentiane) : Pour l’animal anormalement méfiant,
apathique, et manquant de persévérance.
- Gorse (Ajonc) : Pour l’animal apathique, ne
montrant plus aucune joie et que l’on doit pratiquement contraindre à bouger.
- Sweet Chestnut (Châtaignier) : Pour l’animal qui paraît égaré et qui trouve refuge à
l’intérieur de lui-même : il est totalement absent au monde.
2/ Compléments alimentaires
Lorsqu’un
animal est dépressif, les soins naturels vont également viser à stimuler et
recharger son organisme afin qu’il retrouve son énergie vitale. Vous penserez à
lui donner en cure de deux mois environ et renouvelable selon besoin après une
pause :
- Vitamine C naturelle : À base d’acérola, par exemple. ¼ à 1
comprimé pilé/jour (selon le poids de l’animal).
- Gelée royale : Suivre la posologie indiquée pour l’enfant.
- Phyto Tonus : Laboratoire Phyto
Compagnon (posologie sur l’emballage).
TRAITEMENT PAR VOIE EXTERNE
1/ Massage
Le
contact est très important pour un animal à tendance dépressive. À moins qu’il
ne manifeste nettement son refus un léger massage de sa colonne vertébrale ne
peut que lui faire du bien, le rassurant et le détendant.
2/ Diffusion atmosphérique d’huiles essentielles
Les
huiles essentielles en diffusion peuvent également aider l’animal dépressif.
Elles le détendront et l’équilibreront sur le plan psychique.
Conseil : On pourra choisir la marjolaine et la mandarine, auxquelles on ajoutera la lavande fine. La durée de diffusion sera courte (5 minutes maximum) et l’opération répétée matin et soir si possible.
Conseil : On pourra choisir la marjolaine et la mandarine, auxquelles on ajoutera la lavande fine. La durée de diffusion sera courte (5 minutes maximum) et l’opération répétée matin et soir si possible.
ATTENTION :
TOUT CONTACT AVEC UN ANIMAL DÉPRESSIF DOIT ÊTRE PRUDENT ET RÉFLÉCHI PUISQUE L’ON SAIT COMBIEN UNE ÉMOTIVITÉ EXACERBÉE PEUT RENDRE SES RÉACTIONS INATTENDUES PAR INSTINCT DE PROTECTION OU DÉFENSE.
TOUT CONTACT AVEC UN ANIMAL DÉPRESSIF DOIT ÊTRE PRUDENT ET RÉFLÉCHI PUISQUE L’ON SAIT COMBIEN UNE ÉMOTIVITÉ EXACERBÉE PEUT RENDRE SES RÉACTIONS INATTENDUES PAR INSTINCT DE PROTECTION OU DÉFENSE.
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