J’entends souvent « il a tout pour être heureux, et pourtant il se
venge quand nous partons travailler »… Tout pour être heureux ? C’est
à dire ?
Comment rendre son chien heureux ?
La célèbre pyramide de Maslow (revisité pour les chiens) peut ici être
notre fil rouge, car elle nous permet de classer en 3 grands niveaux, les
besoins fondamentaux :
Il faut commencer par la base de la pyramide : pour aller au besoin
supérieur, ceux du niveau inférieur doivent être satisfaits.
·
les besoins biologiques (physiologiques,
éthologiques et liés à la survie),
·
les besoins sociaux (ceux qui concernent les
interactions avec les congénères et les représentants des autres espèces)
·
et les besoins individuels (propres à chaque sujet
et ses préférences personnelles).
Les besoins biologiques, liés
à la survie
– La nourriture et l’eau : selon l’âge, le poids, l’âge,
l’activité du chien, le lieu de vie, la température, si la chienne est
gestante, ou allaitante, chaque moment de vie du chien doit attirer notre
attention sur la ration la plus juste pour garantir à son organisme les éléments
vitaux. Ni trop, ni trop peu. Sur les paquets de croquettes, il y a toujours un
tableau de correspondance poids/taille, il faut savoir ensuite adapter selon
l’activité du chien. L’eau ne doit jamais manquer, certaines races boivent
beaucoup, d’autres moins, mais il faut que l’eau soit toujours présente, propre
et changée tous les jours.
Si l’on ne répond pas à ses besoin de nourriture et d’eau, le chien va alors chasser pour trouver sa nourriture, ce qui peut se traduire par une activité accrue à faire les poubelles, prendre la nourriture où elle se trouve (sur votre plan de travail par exemple), voire même aller chasser des proies consommables.
– Éliminer, faire ses besoins : il doit pouvoir vider sa vessie et ses intestins. Un chiot doit pouvoir le faire après chaque repas, chaque séance de jeu, après chaque réveil, c’est ainsi qu’il apprend à devenir propre (du point de vue humain). Il est évident que laisser son chien adulte plus de 8 heures et attendre qu’il soit propre est risqué. C’est physiologique, l’organisme doit évacuer les déchets.
– Dormir : un repos de qualité est nécessaire pour que le chien puisse intégrer les apprentissages, que son organisme se détende, se répare. Aussi le lieu de repos du chien doit être tranquille, sans passage gênant qui le ferait rester sur ses gardes. Ne jamais le déranger quand il dort. Un chien qui dort moins de 8h/24h doit voir son vétérinaire.
Si l’on ne répond pas à ses besoin de nourriture et d’eau, le chien va alors chasser pour trouver sa nourriture, ce qui peut se traduire par une activité accrue à faire les poubelles, prendre la nourriture où elle se trouve (sur votre plan de travail par exemple), voire même aller chasser des proies consommables.
– Éliminer, faire ses besoins : il doit pouvoir vider sa vessie et ses intestins. Un chiot doit pouvoir le faire après chaque repas, chaque séance de jeu, après chaque réveil, c’est ainsi qu’il apprend à devenir propre (du point de vue humain). Il est évident que laisser son chien adulte plus de 8 heures et attendre qu’il soit propre est risqué. C’est physiologique, l’organisme doit évacuer les déchets.
– Dormir : un repos de qualité est nécessaire pour que le chien puisse intégrer les apprentissages, que son organisme se détende, se répare. Aussi le lieu de repos du chien doit être tranquille, sans passage gênant qui le ferait rester sur ses gardes. Ne jamais le déranger quand il dort. Un chien qui dort moins de 8h/24h doit voir son vétérinaire.
Les besoins de sécurité
– Un lieu de repos qui soit le plus serein possible : afin
qu’il puisse se reposer correctement, le chien doit se sentir en sécurité.
Aussi son lieu de couchage ne doit pas se trouver dans un espace d’aller et
venue, ou dans une zone très bruyante et stressante. Il faudra le respecter, ce
n’est pas un lieu de punition, ni un endroit où on viendra le cajoler (et
encore moins le gronder).
– Avoir un environnement cohérent et stable : savoir qu’il va être au calme, que sa famille sera cohérente, qu’il ne risque pas de prendre un choc électrique venu de nulle part…
– Avoir un environnement cohérent et stable : savoir qu’il va être au calme, que sa famille sera cohérente, qu’il ne risque pas de prendre un choc électrique venu de nulle part…
Les besoins sociaux
Le chien est un animal social. Il a besoin d’interagir, quotidiennement
et de façon positive avec son espèce mais aussi les humains. Dès son plus jeune
âge.
– Avec les congénères : laisser les chiens libres de se rencontrer, de renifler les odeurs, jouer, communiquer. Dans un parc, sur la plage, sur un terrain d’éducation canine. Si vous n’êtes pas à l’aise avec ces rencontres car vous avez peur pour votre chien, demandez l’aide d’un éducateur qui vous permettra de comprendre les signaux de communications, afin de voir si les deux chiens sont prêts à se rencontrer.
– Avec les congénères : laisser les chiens libres de se rencontrer, de renifler les odeurs, jouer, communiquer. Dans un parc, sur la plage, sur un terrain d’éducation canine. Si vous n’êtes pas à l’aise avec ces rencontres car vous avez peur pour votre chien, demandez l’aide d’un éducateur qui vous permettra de comprendre les signaux de communications, afin de voir si les deux chiens sont prêts à se rencontrer.
– Avec les humains : des moments ensemble, de jeux, de
tendresse, de travail. L’emmener avec nous, le faire partager de bons moments
qui pour lui seront source de stimulations mentales différentes. C’est passer
du temps qualitatif, en connexion avec son chien.
Les chiens ont besoin de vivre avec leur famille. Les laisser seuls dans
le jardin ne répond en aucun cas à leur besoin.
La communication est importante et il faut savoir la décrypter afin de
répondre de façon cohérente à son chien. Plus on le comprend, plus la complicité
et la confiance mutuelle sont grandes.
Le besoin d’estime
Ici il s’agit de bien connaitre les chiens, la race choisie et la
communication canine. Le respecter en tant que chien c’est ne pas lui coller
d’étiquette toute faite (« il est dominant », « il est
voleur », « il se venge », « il veut me dominer »).
Comprendre aussi son passé, mais toujours garder à l’esprit que quelle que soit
sa taille, son passé, sa lignée, c’est un chien ! Et qu’il doit être traité en
tant que tel (donc pas besoin de le teindre, de lui faire les ongles, de le
promener dans un sac, et j’en passe !).
Le besoin d’utilité
Selon la race choisie, la lignée, on proposera à son chien diverses
activités. Si on choisit un Golden Retriever, il faut le laisser se baigner et
rapporter. Si on choisit un chien de chasse on ne peut pas le punir car il sera
parti sur une trace de lapin. Si on choisit un Bichon, on ne va pas lui faire
courir un marathon… Craquer sur un look c’est un grand risque. Mieux vaut
savoir avant l’adoption ce que l’on va faire avec son chien pour ensuite
choisir la race qui sera la bonne.
Il existe plusieurs disciplines (le troupeau, le pistage, la poursuite à
vue sur leurre pour les lévriers, l’attelage, l’agility, l’obérythmée et tant
d’autres.)
Les besoins d’activités
Joël Dehasse, vétérinaire comportementaliste belge, a élaboré un modèle
simplifié d’activités, permettant de classifier les activités canines en cinq
grandes catégories. Il en ressort que le chien a besoin en moyenne de 3 à 5
heures d’activités par jour. Chaque chien a bien entendu des niveaux d’énergie
différents : certaines races, telles que le Border Collie, ont besoin de plus
d’activités, tant physiques que mentales. D’autres races, en ont un peu moins
besoin, mais toutes ont besoin d’exercices et de jeux. Les activités se
divisent en 5 catégories :
– Activité locomotrice : la promenade, la marche, la course, l’agility, la nage…
– Activité intellectuelle : jeux nécessitant la discrimination ou la recherche d’objets, un peu d’éducation canine, etc.
– Activité sexuelle : principalement pour les reproducteurs, en général les animaux de compagnie sont stérilisés.
– Activité vocale : aboiements, chants, hurlements, pas vraiment appréciés par les propriétaires.
– Activité masticatoire : manger, mâcher des lamelles, des os, des jouets, des cordes à tirer… pour éviter qu’ils mâchent les pieds de table et les chaussures toutes neuves.
Source: Vox Animale.
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